[Portrait-photo] LES MILLE VISAGES DE BELFAST
La capitale nord-irlandaise comporte de multiples facettes. Découverte en images. (photos JB Allemand)
Belfast, la capitale d'Irlande du Nord, est située à l'Est du territoire et est bâtie sur une embouchure reliant à la mer. Occupée depuis l'Age de bronze mais fondée en tant que ville au 17 ème siècle, elle a été une terre d'immigration pour de nombreux protestants britanniques. Le "Grand Belfast" (ville et agglomération) comptait 483 000 habitants en 1999, lors du dernier recensement.
Le centre-ville mixte, est bâti autour du "City Hall", construit au début du 20ème siècle. L'hôtel de ville est entouré d'autres bâtiments de l'époque victorienne, rappelant une période où Belfast était un fleuron industriel (lin, chantier naval) et commercial de l'Empire britannique.
(source flickr.com, photo lizmick)
Le centre-ville a aussi son "aile" moderne, composée de quartiers d'affaires et de grands magasins très chics. Ici, c'est le dôme en verre du Victoria Center, un grand centre commercial dernier cri où toutes les Nord-Irlandaises rêvent d'aller le week-end (chuis pas misogyne, c'est vrai en plus !).Au sud de la ville s'étend le grand quartier universitaire de la prestigieuse Queen's University, et ses airs de Poudlard. Le campus mixte accueillait 25.000 étudiants en 2007. Ici, les seuls troubles visibles, ce sont ceux des (nombreux) jeunes touchés par une overdose de Guinness...
Au nord-est de la ville, on retrouve les docks, de vastes chantiers navaux qui ont longtemps été le poumon économique de la ville. C'est ici que la compagnie Harland & Wolff a bâti le célèbre Titanic, en 1911. Aujourd'hui moribond, le quartier abrite depuis peu des projets de modernisation : l'Odyssey, un centre abritant patinoire, night-clubs et salle de spectacles, y a ouvert en 2000.
Et puis il y a, bien sûr, les quartiers "confessionnels", ceux des fresques murales revendicatrices : Falls Road (républicains), Sandy Row, Shankill Road (loyalistes), et d'autres. Ces enclaves résidentielles, dont certaines sont séparées par les fameuses peacelines, constituaient un foyer bouillant de révoltes pendant les Troubles. Aujourd'hui, le calme est revenu, mais ces quartiers fortement touchés par le chômage peinent à s'ouvrir.